vendredi 26 juin 2020

Vurt

Au programme de cette série de chroniques, je vous ferai l’article (comme on dit chez nous) des jeux de ma collection, avec malgré tout quelques restrictions que je m’impose : je ne vous parlerai que des jeux que j’ai conservé jusqu’à ce jour, et uniquement si j’y ai joué au moins une fois, que ce soit comme joueur ou meneur.


Et c’est parti pour ce jour 1 de #1jour1jdr avec l’injustement méconnu VURT.
 
Vurt est à l’origine un roman d’anticipation de Jeff Noon, un auteur dont le style oscille entre cyberpunk et le roman hallucinatoire. Dans Vurt, il nous dépeint un Manchester futuriste et dystopique qui a été bouleversé par deux événements majeurs : l’invention des plumes de Vurt et la mise au point du médicament-virus Fertility 10. 
 
Commençons par ce dernier, qui a été conçu suite à une baisse alarmante de la fertilité de l’espèce humaine, et qui a malheureusement trop bien fonctionné, car non seulement, il a augmenté la fertilité des hommes et des femmes, mais il a également augmenté leur libido et la reproduction trans-espèce, ce qui fait que les gens ont commencé à se reproduire avec des chiens, des autogens (nom donné aux robots), des morts et même des créatures du Vurt (on y reviendra). Du coup, dans Vurt, le jeu de rôle Vurt vous permet d’incarner un personnage qui sera un mélange génétique de tout cela. Comme un robochien, par exemple, ou un shadowman, ou encore un robodogman...
 
Mais revenons au Vurt et aux plumes de Vurt. Le Vurt, c’est une sorte d’espace « vurtuel », auquel on accède via des plumes de Vurt, qui sont des appareils électroniques programmés pour vous y emmener. Les plumes ont différentes fonctions, mais la première est de remplacer la télévision, les jeux vidéos et même le jeu de rôle : vous glissez une plume de Vurt dans votre bouche, les connecteurs se greffent à votre système nerveux central et vous emmènent dans le monde du Vurt préprogrammé. Ca peut être un épisode de docteur Who, ou n’importe quoi d’autre... Si un de vos amis prend la plume dans votre bouche et la glisse dans la sienne dans les 10 secondes qui suivent, il vous rejoint dans le même trip.
Les plumes bleues sont accessibles à tous, elles sont sans danger, et on peut se déconnecter à volonté. Les roses sont réservées aux adultes et sont pornographiques. Les jaunes et les noires sont… dangereuses, et par conséquent interdites par les autorités.
 
Question système, Vurt est motorisé par le système Cypher (celui de Numenera et de The Strange). Le jeu de rôle n’est disponible qu’en anglais, mais le roman, lui, a été traduit...
 
Voilà, j’espère que cette petite chronique vous a plu.
 
Bonne journée, et à demain !

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