dimanche 2 août 2020

L'Oeil Noir

Allez hop, c’est parti pour une trente-huitième chronique de #1jour1jdr avec un très vieux jeu nous vient de l’Allemagne : je veux bien évidemment parler de l’Oeil Noir. 
A vrai dire, je me suis posé la question de savoir si j’allais vraiment rédiger celle-ci, car après tout, c’est un jeu qui était largement répandu, dans les années 80, et il est donc fort probable que vous le connaissez déjà. Peut-être même beaucoup mieux que moi, qui me suis toujours contenté de la première version du jeu. 
 
Du coup, je vais surtout vous parler de mon expérience avec ce jeu, et pas tellement de son histoire éditoriale, qui me semble un poil compliquée. Sachez juste qu’il y a eu plein d’éditions du jeu en allemand, une traduction française chez Schmidt et Gallimard dans les années 80, et une autre chez BBE, très récemment. C’est aussi un des rares jeux au monde à avoir une traduction en néerlandais. 
 
L’œil noir a été un des premiers jeux de rôle que j’ai acheté, pas trop loin derrière la boîte rouge de D&D et Tunnels & Trolls. La version Gallimard du jeu était disponible en librairie, et donc facilement accessible à tout un chacun, dans sa grosse boîte plastique qui faisait beaucoup de volume pour un contenu pas vraiment à l’avenant. L’œil noir était en effet édité dans la même collection que les fameux livres dont vous êtes le héros, ce qui lui donnait un visibilité assez importante. Mais est-ce que c’était bien ? 
 
Pour être tout à fait honnête, je ne me souviens pas l’avoir pratiqué énormément à l’époque de se sortie, et ce n’est qu’il y a 6-7 ans que je l’ai ressorti du placard pour faire jouer mes enfants, en utilisant les scénarios officiels de la gamme… Et après avoir fait jouer une demi-douzaine de scénarios aux kids, en commençant par la fameuse Auberge du Sanglier Noir, et en avançant dans les différentes publications françaises, je trouve que ce vieux jeu n’a absolument pas à rougir, même comparé aux productions récentes orientées vers l’initiation au jeu de rôle. 
 
Dans tous les cas, j’ai décidé de le conserver dans ma ludothèque pendant quelques années encore : on ne sait jamais, mes petits-enfants voudront peut-être l’essayer aux aussi…

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