Une chronique par Jean-Luc Barbera
Photo de famille un peu particulière aujourd'hui car il s'agit de modules qui ont été les seuls dans leur série, et ont été ensuite abandonnés. D'abord le DQ1 (code pour Dragon Quest) devait être le premier d'une série de modules "dual system" pour AD&D et Dragonquest (de TSR également). Mais cette idée de module avec stats pour deux jeux différents n'a pas plu aux acheteurs et cela a été donc abandonné.
Le MV1 (pour Magic viewer) est un module solo. TSR cherchait une nouvelle manière de présenter et faire les modules solos. Après en avoir sorti certains avec des paragraphes numérotés comme dans un LDVELH (les BSOLO, XSOLO et XS2), TSR avait sorti les modules solo M1 et M2 pour le Basic et l'Expert (à ne pas confondre avec la série M pour Master, on les appelle donc MSolo 1 et 2) qui étaient vendus avec un feutre spécial qui faisait apparaître un texte "invisible" lorsqu'on le surlignait. Le problème était que ça servait qu'une seule fois donc ce n'était pas idéal. Pour palier â cela, le MV1 venait avec son magic viewer qui permettait de lire le texte caché sous des traits rouges. Le problème était que lire longuement comme cela abime les yeux. Le procédé a été utilisé encore une fois pour un module solo de la série compagnon (le CM5), avant d'être abandonné à son tour.
Après la sortie du Harcover Manual of the Planes en 1987, ils ont sorti le OP1 (Outer Planes) qui contient plusieurs scénarios pour différents niveaux se déroulant dans d'autres plans que le matériel primaire. Avec la deuxième édition approchant et le quasi abandon des plans jusqu'à la sortie de Planescape en 1994 (sans parler du changement de nom des démons, diables et autres daemons), c'est encore une série de modules avortée très vite.
Enfin, le cas particulier du T1 dont j'ai déjà parlé, qui n'a pas eu de suite de modules comme prévu initialement, jusqu'à la sortie du super module T1-4 Temple of Elemental Evil.
In Memoriam
Jean-Luc Barbera était un roliste et un passionné de Donjons et Dragons. Il faisait partie, avec quelques autres passionnés, d’un groupe très confidentiel de collectionneurs de jeux de rôles dont j’ai le bonheur de faire partie. Il a partagé avec nous un certain nombre de chroniques dans lesquelles il retraçait l’historique du grand ancêtre du jeu de rôle, patiemment, gamme après gamme. Jean-Luc a été foudroyé par le COVID à l’âge de 46 ans en décembre 2021, laissant derrière lui un vide abyssal. Il nous manque énormément. En sa mémoire, je vais partager avec les lecteurs de ce blog quelques-unes de ses chroniques…

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