mercredi 15 juillet 2020

Aliénoïds

 

Déjà la vingtième chronique de #1jour1jdr avec cette fois un jeu de rôle humoristique qui nous vient d’un lointain passé (1992, tout de même) : il s’agit d’Aliénoïds.

Aliénoïds vous propose d’incarner des monstres extra-terrestres qui se préparent à envahir la Terre, et vous faites partie des éclaireurs, des créatures qui sont là pour préparer le terrain... 
 
Physiquement, vous ressemblez à peu près à un mix entre un xénomorphe d’Alien et un tyrannide de Warhammer 40.000. Autant dire que pour passer inaperçu lors de vos missions d’espionnage, ce n’est pas gagné du tout. Heureusement, parmi toutes les armes et gadgets biotechnologiques que la flotte a mis à votre disposition se trouve le B.P.M. ou Bio Processeur Mimétique, une sorte d’appareil qui vous permet de scanner une forme de vie indigène pour en prendre l’apparence.
 
Votre mission, et - soyons clairs sur ce point - vous n’avez pas trop d’autre choix que de l’accepter, consiste à infiltrer la société humaine, à en comprendre les rouages, les forces et les faiblesses, et à la saboter de l’intérieur pour préparer l’avènement du vaisseau mère de la ruche, qui doit arriver d’ici quelques années et s’abattre sur la planète…
 
Mais, allez-vous me dire, pourquoi est-ce que c’est drôle ? C’est que l’auteur de ce jeu a pris un malin plaisir à parsemer son jeu de références au monde politique et à l’actualité française, et si aujourd’hui, tout ça semble dépassé, à l’époque, c’était plutôt bien vu. Ca signifie aussi que pour être maîtrisé à l’heure actuelle, ce jeu va nécessiter un peu de travail pour adapter le contexte politique… Vous trouvez, vous aussi, que Brigitte Macron ferait un bon agent aliénoïd infiltré ?
 
Quant au système, il est relativement simple : on lance x dés à six faces selon la caractéristique applicable, et chaque résultat 5 ou 6 est une réussite. Ca ne casse pas trois pattes à un canard, et ça a été repris des dizaines de fois sous une forme ou une autre, mais il n’est pas nécessaire d’avoir quelque chose de plus élaboré pour se fendre la poire avec ce jeu.

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