mardi 28 juillet 2020

Metal Adventures

 

Si vous êtes comme moi, de la génération Dorothée, cette pétillante présentatrice qui fit de nos mercredi après-midi des moments de détente et de joie, vous avez probablement regardé des centaines d’épisodes d’anime plus ou moins bien doublés, et parmi ceux-ci, vous gardez peut-être des souvenirs émus d’Albator, ce pirate trop stylé qui se déplaçait dans un vaisseau spatial tout aussi stylé, d’ailleurs... C’est probablement la raison qui explique que nous nous sommes tous plus ou moins jetés sur le jeu de rôle qui va faire l’objet de ma trente-troisième chronique de #1jour1jdr : Metal Adventures. 

Metal Adventures est un jeu de rôle d’Arnaud Cuidet qui a été publié par le Matagot en 2009, et qui se décline sur une gamme d’une dizaine de beaux ouvrages cartonnés et abondamment illustrés. Tout ce que nous aimons, en somme. Je crois qu’il y a eu un foulancement pour une deuxième édition, mais je ne sais pas s’il a eu le succès espéré. 
 
La promesse de Metal Adventures consiste à nous faire vivre la vie de pirates de l’espace qui, à l’instar du fameux Albator, refusent de vivre sous le joug des gouvernements planétaires et préfèrent être libres, parmi les étoiles. Bon, il faut dire aussi que les grandes puissances spatiales de ce futur très éloigné (50.000 ans, tout de même) ont une tendance assez nette à l’autoritarisme, à l’exception de la ligue des planètes libres, dont on sent bien qu’elles ne vont pas faire long feu une fois que les autres se seront enfin départagés. 
 
Quoiqu’il en soit, vous voilà membre d’un équipage de pirate, avec chacun une fonction à bord, et prêts à embarquer pour une aventure épique dans les étoiles. Et il faut bien dire que la campagne officielle de Metal Adventures a effectivement tous les ingrédients nécessaires pour vous rester en mémoire, en ce compris des méchants au look complètement ridicule et donc parfaitement dans le ton (si je la fais jouer, c’est malgré tout la première chose que je changerai)... Alors, tout n’est pas rose, tout de même: pour avoir l’intégralité de la campagne, il va falloir vous farcir l’ensemble des suppléments de la gamme, qui vont, tour à tour, vous donner au compte goutte les scénarios qui la composent. Je vous l’avoue, cette technique de publication me saoûle au plus haut point, et je préfère de très loin les produits finis livrés en un seul bouquin.
 
Bon, mais quid du système? Le coeur de la mécanique n’a absolument rien d’original, mais tourne plutôt bien: on lance un nombre de dés équivalent à la compétence dédiée, on compte les succès, et on compare au niveau de difficulté. Rien de bien compliqué, mais comme c’est un jeu d’Arnaud Cuidet, vous trouverez aussi des règles très techniques dès le moment où on entrera en phase de combat, ou pire, de combat spatial... Je vous avoue que j’ai trouvé ce dernier très compliqué à mettre en oeuvre lors des quelques parties que j’ai maîtrisées. Encore un point sur lequel je devrai me pencher la prochaine fois que je m’attellerai à y jouer.
 
Alors voilà, si vous êtes fans d’Albator et de tous les dessins animés de ce style, il y a des chances que Metal Adventures fasse vibrer une fibre nostalgique dans votre petit coeur tout rabougri. Ou pas. On ne peut jamais savoir. 
 
Sur ce, je vous souhaite une bonne journée.

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