mercredi 22 juillet 2020

Striscia

 

Le cliquetis des épées qui s’entrechoquent dans les ruelles obscures n’aura plus de secrets pour vous une fois que je vous aurai parlé de Striscia, le vingt-septième jeu de rôle de ma sélection, que ma femme appelle « le jeu des épées »… C’est reparti pour une chronique #1jour1jdr

 
Striscia est un petit jeu de rôle écrit par Alexandre Jeannette, alias Kobayashi, et édité à la demande chez Lulu. Il se présente sous la forme d’un petit livret de 64 pages au format A5 et a pour thème les histoires de spadassin dans une tonalité assez réaliste, avec comme source d’inspiration principale le roman « Gagner la guerre » de Jean-Philippe Jaworski.
 
Dans Striscia, vos personnages sont définis par quatre caractéristiques (habileté, vigueur, astuce et volonté) qui englobent l’ensemble des jets que vous aurez à faire en dehors du combat. A côté de ça, vous avez trois scores liés à cette activité dangereuse : l’attaque, la défense et les points de vie. La création de personnage se fait par répartition de points, et il est donc impossible d’être à la fois bon en attaque et en défense : il va falloir choisir son style de combat, en répartissant ses points entre ces deux scores.
 
Les combats dans Striscia sont rapides et mortels : une bonne rapière fait 2d6 de dommages et vous avez rarement beaucoup plus que 12 points de vie au départ. Si vous jouez de malchance, votre corps sans vie sera bien vite retrouvé dans le caniveau. Certains d’entre vous vont peut-être trouver ça très nul, mais d’expérience, il s’avère que ce type de règles a des effets extrêmement dissuasifs sur l’amorce des hostilités : s’ils veulent survivre assez longtemps, les personnages vont devoir trouver des façons différentes de régler leurs problèmes, la fuite et le dialogue étant des options tout à fait viables.
 
Question univers, Striscia propose de jouer dans la bonne ville de Vicerezzo, une cité fantasmée inspirée des grandes villes de la renaissance italienne. Le setting est à peine esquissé dans le livre de base, mais est beaucoup mieux développé dans le supplément « Mémoires d’un spadassin », qui propose également quelques petits scénarios prêts à jouer (moyennant un peu de préparation supplémentaire).

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