samedi 11 juillet 2020

Tales from the Loop

Pour cette seizième itération de #1jour1jdr je me penche sur un jeu que vous connaissez déjà probablement tous, au moins de réputation : il s’agit de Tales From The Loop.
 
Dans ce jeu, on incarne de jeunes adolescents dans une Suède alternative des années 1980. Le contexte est celui du lac Mälar, sous lequel un accélérateur de particules qui rappelle celui du CERN a été construit. On l’appelle le Loop. Dans cette région, toutes sortes d’événements étranges vont se produire, et les enfants vont être les seuls à pouvoir résoudre certains problèmes, dans la grande tradition de films ou de séries comme les Goonies, E.T. et Stranger Things. Remonter dans les années 80, c’est, pour un certain nombre de rolistes dont je fais partie, retrouver l’ambiance de notre enfance, avec les mange-disques, les tous premiers ordinateurs du genre du Spectrum ou du Commodore 64, ou encore les walkmans…
 
Le système de règles de Tales From the Loop est plutôt simple : on dispose de 12 capacités chiffrées, qui donnent autant de pools de dés. Quand on agit, on lance autant de dés à six faces, et il faut faire au moins un 6 pour réussir notre action. Il s’agit du système qui motorise également les autres jeux de Fria Ligan (Mutant Year Zero, Coriolis, Alien), et qui fonctionne plutôt bien dans ce cadre-ci. Dernier élément : les enfants de Tales From the Loop ne peuvent pas mourir : ils vont juste acquérir des états négatifs, du genre effrayé ou blessé, qui retireront un point de leur réserve de dés. C’est plutôt bien vu, compte tenu du thème abordé.
 
Cerise sur le gâteau, Tales From the Loop propose une mini campagne de quatre scénarios dans son livre de base. Même si on ne peut pas dire qu’ils sont particulièrement exceptionnels, ils mettent le pied à l’étrier du maître de jeu qui souhaite se lancer directement sans avoir à écrire une seule ligne lui-même.

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